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TPC Maintenance au Balcon du Jura !

TPC Maintenance au Balcon du Jura !

TPC Maintenance à l’honneur sur le journal « La Région Nord Vaudois », en Suisse ! L’entreprise oeuvre en effet à la préparation du domaine skiable du Balcon du Jura cet été, notamment pour une opération d’épissure sur le câble de la remontée mécanique des Avattes 1.

Découvrez le reportage ci-dessous, paru le 07 août 2015. ©Ludovic Pillonel – La Région Nord Vaudois « Le Journal du Nord Vaudois »

 


 

Un été pour préparer le domaine skiable du Balcon du Jura

Sainte-Croix/Les Rasses – La saison estivale est synonyme de travaux d’entretien sur les installations des remontées mécaniques. Reportage.

Un groupe de personnes, masqué par un rideau de sapins, se démarque des nombreux marcheurs ayant profité de la météo favorable pour gravir les crêtes jurassiennes. Un câble tracteur monopolise leur attention. Ce nouveau fil conducteur de la remontée mécanique Avattes 1 est au coeur d’une opération d’épissure, c’est-à-dire de raccordement (lire ci-dessous), avec la participation du spécialiste Nicolas Dugerdil, de l’entreprise TPC Maintenance. D’un coût total estimé de 6000 à 7000 francs, la démarche fait suite à la nécessité de remplacer le précédent câble, victime d’accrochages. «En fonction des événements, de leur usure et du type d’appareil, ils ont une durée de vie allant d’une année à vingt ans», explique Alain Simon, le chef technique des Remontées mécaniques du Balcon du Jura. L’ancien modèle, installé il y a six ans, a été évacué à la fin de l’hiver. Nous en avons profité pour effectuer des travaux d’entretien sur les installations», précise Alain Simon.

Cette épissure d’un câble d’environ 1000 mètres de long d’un diamètre de 12 millimètres ne représente, selon lui, qu’«un centième» des actions menées, durant la belle saison, sur le domaine skiable déserté de Sainte-Croix/Les Rasses.

La station au peigne fin

À cette période de l’année, les collaborateurs de la structure vérifient et, le cas échéant, remplacent ou réparent les moindres rouages de la station, pour que tout fonctionne pour le mieux lors du retour des adeptes de sports d’hiver. Une check-list permet de ne rien oublier: démontage complet pour contrôle des dispositifs d’arrêt d’urgence, vérification de la signalisation fixe sur les pistes de montée et, par exemple, qu’aucun arbre n’y pousse, interventions sur chacun des 55 pylônes, graissage et nettoyage des poulies, passage en revue de la visserie, examen méticuleux des infrastructures au départ et à l’arrivée des remontées mécaniques (station motrice et station de renvoi), sont un bref aperçu des actions effectuées.

La foudre, qui frappe volontiers sur ces hauteurs, occasionne des dégâts sur des pièces parfois minuscules. Des atteintes qui, si elles ne sont pas décelées à temps, peuvent être lourdes de conséquences pour les infrastructures et leurs usagers.

TPC Maintenance Balcon du Jura

Météo favorable

«Avec cet été exceptionnel, nous avons beaucoup avancé en extérieur. Le gros est désormais réalisé. Nous pouvons commencer à nous pencher sur les tâches intérieures, comme l’entretien des enrouleurs et des perches, mais aussi des dameuses et des poulies déposées des pylônes dont il faut changer, par exemple, les roulement à billes» le roulement à billes», déclare Alain Simon.

L’épissure terminée, Katia Cruchaud, la cheffe d’exploitation des Remontées mécaniques du Balcon du Jura, actionne le tire-fort pour retendre le tronçon de câble sur lequel les travailleurs se sont affairés. Il regagnera, bientôt, son perchoir en hauteur pour conduire, cet hiver, skieurs et snowboarders vers les étendues d’or blanc. Mais avant cela, place à un apéritif bien mérité au pied du Téléski du Cochet.

Une épissure, c’est quoi au fait ?

L’épissure vise à raccorder les deux extrémités d’un câble pour en faire une boucle. Un câble est composé de six torons -eux même composés de 19 fils tressés- «tordus» ensemble de manière à former un cordage très solide. Il s’agit de démonter cette fabrication afin de «remarier» les torons de chaque extrémité du câble neuf, ceci en effectuant six noeuds. Pour éviter une augmentation du diamètre du câble, chaque toron est «introduit» à l’intérieur du câble remplaçant ainsi son «âme», normalement constituée d’une corde en matière synthétique. Dans le jargon, cette étape représente le «mariage» des deux extrémités.